France. Nouvelle-Calédonie (Mars 2010)
Après la Réunion, la Polynésie et les Antilles, nous poursuivons la visite des îles françaises.
La
Nouvelle-Calédonie est un T.O.M. (territoire français d'outre-mer). Cet archipel baigné par la Mer de Corail et le Pacifique sud, se situe à 1.500 km des côtes australiennes et à près de 20.000 km de Paris. Avec son récif corallien de 1600 km, la Nouvelle-Calédonie possède l'un des plus grands lagons du monde (24.000 km²). En 2008, 75% de celui-ci ont été classés au patrimoine mondial de l'
Unesco.
J'ai réservé mes vols Paris-Nouméa avec mes miles d'
AirFrance-Flying Blue et d'
Amex et le programme sur place a été réalisé à la carte par Maëlle de
Key Largo.
Les vols Paris/Nouméa avec AirFrance et Air Calin via Séoul (à l'aller 22h30) et Tokyo (au retour 26h) se sont parfaitement déroulés.
Les
photos de Nouvelle-Calédonie sont sur mon album photos.
Les photos des fonds marins de
Nouvelle-Calédonie sont sur mon album photos.
Au programme, plongées et découverte;
- A
Poindimié, pour visiter la Côte Est de la Grande Terre (surnommée le Caillou) et y explorer les fonds marins, avec séjour au
Tieti Tera Beach Resort (3 nuits);
- A
Ouvéa, pour découvrir l'une des perles des îles Loyauté, avec séjour au
Paradis d'Ouvéa (3 nuits);
- A
l'île des Pins, pour admirer cette île "la plus proche du paradis", avec séjour au
Ouré Lodge (3 nuits);
- A
Nouméa, pour visiter la plus grande ville française du Pacifique, avec séjour à l'hôtel
Le Surf (3 nuits).
Les photos des
hôtels où nous avons séjourné en Nouvelle-Calédonie
sont sur mon album photos.
Après notre arrivée (22h05), nous avons récupéré la voiture chez
Europcar (tarif 38,08€/jour) et passé notre première nuit à l'hôtel Tontoutel. Il est idéalement situé, à 5 min de l'aéroport.
Après une bonne nuit réparatrice et un excellent petit-déjeuner, nous avons pris la direction du nord pour rejoindre Poindimié par Koné. Nous avons fait un stop à Bourail pour y admirer depuis le belvédère, les trois baies (de la Roche Percée, des tortues et des amoureux) et le Bonhomme de Bourail. Malheureusement, sans 4x4, nous n'avions pas assez de temps (1 h de marche) pour gravir le massif Katepaïk et voir le
cœur de Voh, dans la mangrove, rendu célèbre par "La terre vue du ciel" de Yann Arthus-Bertrand. La route transversale entre Koné et Poindimié (85 km) offre de superbes panoramas sur la chaîne montagneuse. Le contraste est saisissant entre la côte Ouest ou "côte sous le vent" plutôt aride et la côte Est tropicale et humide.
A
Poindimié, l'hôtel "
Tiéti Tera Beach Resort" (3*) est situé sur l'une des plus belles plages de la côte Est. Les chambres sont très confortables, avec une décoration soignée. Le Club de plongée
Tiéti-Diving est dans l'enceinte de l'hôtel. Martin Ravanat, nous a fait découvrir des fonds superbes sur l'extérieur du récif, avec de nombreux canyons et grottes, couverts de grandes gorgones. La variété des coraux est impressionnante. Les sites (très préservés) de: Caruso Mio, Pascaline, Actiméria ou Val d'Isère sont très riches en couleurs et en nudibranches avec une excellente visibilité et une température de l'eau de 27°C (2 plongées successives en matinée avec un intervalle de surface d'une heure). Voir mon
Compte Rendu sur BMPP
Les après-midis libres nous permettaient de visiter le littoral avec de splendides points de vue comme: Hienghène et sa fameuse poule, l'embouchure de la Ouaïème (après une traversée par bac) ou les imposantes cascades du mont Paniè, ainsi que la vallée d'Amoa.
Nous avons emprunté la transversale entre Houaïlou et Bourail pour rejoindre Nouméa. Il faut compter environ 4 à 5h de route entre Poindimié et l'aéroport domestique de Magenta (environ 310 km).
La compagnie
Air Calédonie assure des vols quotidiens vers les îles loyauté. Le vol Nouméa/Ouvéa ne dure que 40 min. Une surtaxe "excédent de bagages" de 1,5€/kg au delà de 20kg est appliquée.
Ouvéa, vue d'avion, a la forme d'une oreille. Elle s'étire sur près de 50 km du nord au sud. C'est
une île superbe! Les plages sont paradisiaques avec du sable aussi fin que la farine. Son lagon est sans doute l'un des plus beaux au monde que j'ai pu admirer, avec une palette de couleurs extraordinaires allant du bleu marine au bleu turquoise en passant par du vert émeraude. Les fonds marins ne sont pas en reste. Ils ressemblent beaucoup à ceux de Poindimié, très riches en couleurs avec pas mal de gros requins. Valérie et Roberto de
Mio Palmo Plongée, nous ont fait découvrir la Pointe de Mouli et la Fausse Passe dans les Pléiades du Sud, malgré une mer assez agitée. La visibilité y était excellente, avec une température de l'eau à 27°C (2 plongées successives en matinée avec un intervalle de surface d'une heure). Voir mon
Compte Rendu sur BMPP.
Nous avons loué une voiture (8000XPF) soit 67€/j pour visiter le nord de l'île et faire la balade de Nimek avec un guide réputé qui est malheureusement parti avant l'heure du rendez-vous. Nous avons donc fait la visite seuls. Au cours de notre balade dans le nord de l'île, nous n'avons pas vu les fameuses perruches d'Ouvéa en voie de disparition. En revanche, nous avons pu admirer de superbes plages et le lieu de reproduction des requins citrons (période entre janvier et février). L'hôtel où nous avons séjourné "
le Paradis d'Ouvéa", conçu par le grand couturier japonais Yohji Yamamoto est superbe avec une décoration très originale, mais dispose aujourd'hui, d'un service de restauration en deçà de sa catégorie (4*).
L'île des Pins, au sud de la Grande Terre à seulement 20 min de vol de Nouméa, est d'une rare beauté. Les baies avec leurs pins colonnaires et les rochers qui semblent posés sur l'eau en font un paradis sur terre. "L'
Ouré Lodge" est niché au creux de l'une des plus belles de ces baies, la baie de Kanuméra. C'est un hôtel de charme (4*) particulièrement agréable avec une décoration soign
ée et des prestations de grande qualité. Les bungalows sont disséminés dans un jardin tropical planté de cocotiers et de banyans. Nous avons visité la baie d'Upi en pirogue à balancier et rejoint, par un chemin bien tracé mais non balisé, à travers une végétation très dense (1h de marche) la baie d'Oro avec sa piscine naturelle (attention aux moustiques). Le lendemain, nous avons fait en voiture le tour de l'île et ses baies. J'ai ensuite fait l'ascension du Pic N'gâ (260m). Il faut compter 1h de marche sur un sentier très difficile et non balisé (prendre de bonnes chaussures et de l'eau). Il est préférable de recourir à un guide car à plusieurs reprises j'ai dû rebrousser chemin pour trouver ma route. Mais arrivé au sommet, le spectacle est grandiose; l'on est pleinement récompensé de ses efforts par une vue à couper le souffle sur toute l'île. Malheureusement, je n'ai pas pu découvrir les fonds marins de l'île des Pins car le bateau du
Kunie Scuba Center était bloqué à Nouméa depuis plusieurs jours à cause de l'état de la mer. Voir mon
Compte Rendu sur BMPP.
Nous avons regagné Nouméa et la Grande Terre pour terminer notre séjour.
Nous avons visité :
-l'aquarium situé juste à côté de notre hôtel, sur l'anse Vata;
-le centre ville;
-la place des cocotiers avec ses flamboyants et son kiosque;
-la cathédrale St-Joseph;
-et le port Moselle.
Le lendemain, vers 7h30, malgré une mer très agitée, nous avons pris le bateau du Club
Amédée Diving pour rejoindre l'îlot du phare Amédée. Pendant que mon épouse gravissait les 247 marches du phare (56m de haut) pour contempler le lagon, j'effectuais ma première plongée en compagnie de Dorothée dans la passe extérieure de Boulari. nous n'avons hélas pas vu du gros, malgré une eau assez chargée, visibilité environ 10m et une température de surface de 25°C et 22°C sous la thermocline. De retour pour le déjeuner sur l'îlot, nous avons pu observer de nombreux
tricots rayés que l'on rencontre aussi bien sur terre que dans l'eau. Notre seconde plongée s'est effectuée toujours avec Dorothée sur l'épave du Toho qui repose sur un fond de 25m. Il y a peu de concrétions mais de nombreuses structures. C'est une belle épave! Nous avons regagné Nouméa vers 17h. Voir mon
Compte Rendu sur BMPP.
Le lendemain, nous avons visité le centre culturel Jean-Marie Tjibaou réalisé par Renzo Piano, puis le Grand Sud avec ses terres rouges façonnées par l'extraction du nickel, la baie de Prony et l'îlot Casy, les chutes de la Madeleine et le lac Yaté sur la côte Est. Dommage, à notre arrivée, le parc de la rivière bleue était fermé. Nous n'avons donc pas pu voir le
Cagou (cet oiseau rare, emblème de la Nouvelle-Calédonie). A Nouméa, l'hôtel
"Le Surf" offre une vue superbe sur le lagon et l'île aux canards. Il est toutefois un peu défraîchi (les couloirs, la moquette, l'ascenseur et les chambres) mais il possède tout le confort et les équipements d'un 3 étoiles. Deux excellents restaurants à Nouméa: La Coupole et le Miretti Gascon.
Nous avons particulièrement apprécié:
- La variété des paysages;
- La richesse des fonds marins;
- La beauté des baies de l'île des Pins et notamment celle de Kanuméra;
- Les couleurs du lagon d'Ouvéa;
- La qualité des hôtels et leur situation, avec une mention particulière pour l'Ouré Lodge;
- La ponctualité des compagnies aériennes.
Nous avons moins apprécié:
- La cherté de la vie et les tarifs pratiqués;
- La défection du guide à Ouvea;
- Les prestations et le service à l'hôtel Paradis d'Ouvéa;
- Le manque d'indications sur les routes par ailleurs fort mal entretenues (nombreux nids de poule).
On peut regretter ou se réjouir du manque d'infrastructures hôtelières. L'obstacle majeur à son développement touristique est que la Nouvelle-Calédonie reste une destination très chère; toutefois, elle rassemble beaucoup d'atouts pour attirer des touristes, la nature ayant été très généreuse avec elle. Un superbe voyage!
Des cartes routières très détaillées sur les îles, la Grande Terre et Nouméa sont disponibles sur le site de l'
office du tourisme.
Des informations utiles sur les sites de:
Province Nord et
Province Sud
Nos séjours et étapes sur la carte Google Maps.
En matière sanitaire: La Nouvelle-Calédonie est en zone tropicale avec les risques habituels liés aux piqûres de moustiques. La Dengue a refait son apparition en 2008. Par ailleurs les poissons du lagon peuvent provoquer la ciguatera ou "gratte" et les tricots rayés (serpents amphibies) sont très venimeux, sans agressivité toutefois.